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Changer des vies grâce à l’éducation

« Cette tradition est ébranlée. Les aînés d’aujourd’hui qui, autrefois, s’instruisaient aux pieds de leurs aînés, se retrouvent encore entrain de s’instruire, mais aux
pieds, cette fois de leurs propres enfants.» Discutez ce point de vue de Joseph Ascroft.

Joseph Ascroft.

Corrigé :

En Afrique, dans la société traditionnelle, c’étaient les anciens qui enseignaient toutes les activités aux jeunes et dans tous les domaines : le travail de la terre, les métiers et mêmes certaines formes de loisirs. Pourquoi la situation a-t-elle changé et qu’aujourd’hui ce sont les ainés qui se retrouvent encore entrain de s’instruire aux pieds de leurs propres enfants ?
Les anciens ont-ils encore quelque chose à apprendre aux jeunes dans le monde moderne ?

Aujourd’hui, le monde a profondément changé et ce changement affecte les sociétés africaines. Ainsi, avec le développement de la science et des technologies, les jeunes ont accès aux connaissances et ont la possibilité de faire des études dans tous les domaines professionnels : médecine, agriculture, communication etc. Ils sont ainsi dans de grandes écoles de formation professionnelle, dans des universités où ils font des études et obtiennent différents diplômes. Avec le développement des moyens de communication, les jeunes ont
aussi la possibilité de faire des cours par correspondances et de se former dans plusieurs domaines. Ils deviennent donc ingénieurs agronomes, pilotes, médecins, juristes etc. L’accès à ces différentes professions fait qu’ils peuvent devenir aussi des experts internationaux et travailler pour certaines institutions qui les envoie dans les pays en développement pour aider les populations dans certains secteurs économiques. C’est ce qui fait qu’en Afrique, comme ailleurs, il n’est pas rare de voir des jeunes offrir leurs services à des personnes plus âgées qu’eux, car la connaissance n’est plus la chasse gardée des anciennes générations. C’est ainsi que dans nos villages africains, on trouve encore des jeunes experts, locaux ou étrangers, qui
forment leurs ainés dans différents domaines.
Mais cela signifie-t-il que les anciens n’ont plus rien à apprendre aux jeunes générations ?
On ne peut le soutenir. Dans la société traditionnelle comme dans la société moderne, nos parents jouent un rôle de premier plan. En effet, ce sont eux qui assurent d’abord l’éducation des enfants et des jeunes, jouant ainsi le rôle de première école. Ce sont eux qui encadrent et orientent parfois les jeunes pour réussir dans leurs études. Ce sont eux qui transmettent aux jeunes nos valeurs culturelles et leurs riches connaissances acquises par l’expérience.

En conclusion, la remarque d’Ascroft est tout à fait fondée lorsqu’il déclare que la tradition est ébranlée du fait qu’aujourd’hui, dans la société traditionnelle africaine, ce sont les ainés qui s’instruisent auprès des jeunes. En fait ce constat ne traduit qu’une évolution très normale de nos sociétés qui a fait que les jeunes d’aujourd’hui ont accès à la formation dans tous les domaines et peuvent posséder toutes les qualifications nécessaires pour former plus âgés qu’eux. L’important est que cette formation se déroule dans les règles de l’art et qu’elle puisse bénéficier à leurs ainés qui en ont besoin.

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