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À propos de la leçon

Sujet 1 corrigé dissertation littéraire

Contrairement à ce que pensent beaucoup, la littérature est une arme efficace pour lutter contre les maux qui gangrènent la société et lui empêche de se développer. » Expliquez puis discutez cet avis de la critique littéraire congolaise Léonie Sampaz.

La littérature, c’est l’ensemble des œuvres écrites et orales appartenant à une société bien définie, à une époque bien déterminée visant des valeurs esthétiques. Elle est également tout ce qui peut être dit ou écrit avec art. Mais aussi la valeur culturelle d’un peuple au cours de son évolution tout en visant la préserver. C’est dans ce contexte que Léonie Sampaz déclare : « contrairement à ce que pensent beaucoup, la littérature est une arme efficace contre les maux qui gangrènent la société et lui empêche de se développer. ». Il semble pour lui que les œuvres littéraires sont des moyens redoutables pour lutter contre toutes sortes d’atteintes. Alors comment les écrivains mènent la lutte contre ces maux ? Quelles sont les conséquences ? Nous allons d’abord prouver que la littérature est une arme en premier temps mais aussi l’art de plaire en deuxième temps afin de concorder. Depuis l’avènement de la négritude, la littérature est considérée comme étant une arme efficace pour lutter contre les injustices. C’est pourquoi les œuvres littéraires engagées résistent jusqu’à présent au temps. Elles sont des armes redoutables auxquelles les auteurs critiquent et dénoncent les mauvaises gestions des Etats qui engendrent des atteintes à la liberté des citoyens, la corruption, le népotisme, le détournement du denier public… Ce phénomène a été bien illustré dans le roman “ soleil des indépendances’’ d’Ahmadou Kourouma à travers le personnage Famagan, victime du favoritisme. Dès lors la littérature incontestablement une arme efficace contre les maux qui gangrènent la société. Ainsi ajoutons aussi dans ce qui gangrène la société, le malien Seydou Badian dans son roman intitulé “sous l’orage“ a déjà lutté sur le plan de la valeur culturelle, là où le père Benfa disait à son fils Birama « je t’ai mis à l’école pour tu saches lire et écrire non pour être un blanc » donc il a utilisé la littérature pour lutter contre l’aliénation. Au plan du développement social, la littérature a jouée un rôle fondamental que les africains ne l’oublieront jamais car elle est à la base des indépendances, elle a contribuée au développement de ce continent.

D’abord les auteurs ont éveillés le peuple afin de dénoncer collectivement la malgouvernance des colons. Les occidentaux ont volés l’Afrique, d’abord en prenant ses matières premières injustement et la revendant ces mêmes matières premières en un prix plus que normal. Cette stratégie a été bien illustrée dans le roman « ville cruelle Eza Boto » avec l’exploitation et la vente de cacao. Donc la littérature est une arme efficace. En plus aussi à travers la littérature engagée celle de la période postcoloniale les auteurs de cette période ont critiqués et dénoncés la malhonnêteté des dirigeants africains. Ce qui amène Sembene Ousmane à dire dans le bout des bois de Dieu « celui qui a peur du sang n’est pas capable d’égorger et si on veut de la viande, il faut égorger ». De tout ce qi précède, nous pouvons dire que la littérature est une arme efficace contre les malfrats. Cependant si la littérature est une arme efficace contre toute sorte d’injustice, elle remplit aussi une fonction d’esthétique. Même si les auteurs critiquent, dénoncent les dirigeants et consolent les peuples, ils doivent d’abord mettre leur sérieux pour travailler car les peuples attendent d’eux quelques choses d’esthétique, qui doivent leur plaire au fuir et à mesure en lisant et perdre leur angoisse et ennuis. La littérature est aussi une arme efficace non seulement pour lutter les malfrats mais aussi une arme pour perdre ses chagrins. Ceci est bien démontré dans le roman le pagne noir du Bernard Dadié plus précisément dans le deuxième chapitre où a été décrite l’histoire de la jeune fille orpheline avec sa marâtre. En lisant cette partie, le lecteur sourirait et ainsi il perdra ses ennuis. Néanmoins, la littérature remplie cette double fonction, une arme efficace pour soi-même et pour le bonheur de la société.

Au sortir de cette analyse, nous retenons que la littérature vise la valeur culturelle e la société et de l’esthétique. Cependant elle mène ses luttes à travers des œuvres littéraires qui apportent des satisfactions hors normes. La littérature n’est-elle pas aussi une forme substitutive des jeux ?


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