Définition et objectifs

La dissertation philosophique est un exercice intellectuel proposé aux candidats sous la forme de problèmes auxquels ils doivent apporter des solutions. C’est un exercice consistant à développer par écrit une réflexion ayant essentiellement pour but

– De poser un problème à travers le libellé du sujet

– De développer les implications de ces problèmes en questions

– De proposer des solutions soient-elles provisoires ou personnelles à ces problèmes.

Une dissertation est toujours une démonstration. Il s’agit toujours en effet, soit d’établir une thèse, soit d’éclaircir un concept. La dissertation philosophique est ainsi une recherche, un travail sollicitant un effort de réflexion. Dans l’un ou l’autre cas, le début de la réflexion est une difficulté que la dissertation a pour but de résoudre. De là découle, le paradoxe que le plus difficile pour les apprentis (philosophes) est de voir le problème soulevé.

C’eSt pourquoi la dissertation revêt toujours les caractères d’une mise en ordre intelligente des idées. Prendre une nette conscience des difficultés, découvrir lei problèmes est donc la première condition d’un travail philosophique valable. Le problème posé par le sujet revêt toujours trois 3

formés : Une question, une citation ou une notion.

Il s’agit alors à travers un raisonnement rigoureux d’articuler la réponse au problème posé. Dés lors, la dissertation se rapproche de l’art oratoire. Elle suppose une maitrise du discours et des procédés (tenir compte de la bonne représentation du contenu et de la forme). Il s’agit alors de la rigueur, de la clarté dans l’expression et de la précision qui sont autant de facteurs qui permettent de réussir une épreuve de dissertation philosophique. Li:, dissertation permet d’interroger ;es opinions reçues, d’orienter la réflexion sur les causes, les manifestations et les conséquences soulevées par certaines questions. En définitive, la dissertation philosophique offre au candidat l’occasion de s’assumer, de s’affirmer, de communiquer par écrit avec son examinateur. A cette occasion, le candidat ne doit pas oublier que son correcteur n’est ni un adversaire, ni un confident. Il doit éviter toute familiarité avec lui en s’efforçant de rendre sa propre pensée plus claire et plus précise.